Le chocolat réjouit mais fait peur aussi. Peut-on faire la paix avec lui ? Novembre me paraît être la bonne période pour parler de chocolat. Ce n'est pas encore les fêtes, mais le froid est là avec ses envies de douceur chocolatée.
Fini le Salon du Chocolat et son battage médiatique qui finit par lasser. Pas encore les fêtes de fin d'année et leur trop-plein alimentaire qui ne donne pas forcément envie de se jeter sur les ganaches, rochers et autres tablettes. En même temps, le temps plus froid et/ou humide peut donner davantage envie de douceur chocolatée solide ou liquide.
Le chocolat est peut-être l'aliment qui fait le plus l'objet d'une relation d'attraction-répulsion. Assez peu de femmes n'aiment pas le chocolat. Mais il fait peur à de très nombreuses personnes : elles craignent de ne pas pouvoir contrôler la quantité consommée et préfèrent donc parfois se priver carrément de cet aliment. D'autres se plient aux recommandations souvent en vogue chez des nutritionnistes : un carré de chocolat chaque jour avec le café ou après le dîner par exemple. Ni plus ni moins. Mais est-il vraiment possible d'avoir exactement la même envie tous les jours à la même heure ? Pourquoi pas deux carrés un jour et aucun une autre fois ?

On peut avoir à juste titre envie de chocolat pour se réconforter, se faire plaisir. Mais si on mange ce chocolat avec culpabilité car on croit que c'est un 'mauvais' aliment, qu'il va nous faire grossir, on ne trouvera pas ce réconfort et on aura à la place un certain mal-être. Or, savez-vous que deux ou trois carrés de chocolat de taille 'normale' comptent moins de calories qu'une pomme ? Que chocolat noir et chocolat au lait ont le même apport calorique, donc autant choisir celui que vous préférez vraiment. Que quand on mange du chocolat attentivement en le savourant, on en est vite rassasiée et on ne peut vraiment pas finir la tablette ? Alors que la culpabilité au contraire peut conduire à en remanger beaucoup sans forcément l'apprécier.
Donc, mangez du chocolat en vous demandant si vous en avez envie et, si la réponse est oui, dégustez-le avec un vrai plaisir.
Pour joindre Arianne Grumbach, nutritionniste
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