La 21ème édition du festival du livre de Mouans-Sartoux, dans les Alpes-Maritimes, vient de s'achever. Cette année encore, le pari de la mairie de la petite ville des Alpes-Maritimes, s'achève sur une belle performance : celle d'avoir mobilisé, 50 000 visiteurs et plus de 350 auteurs sur le thème « Résistances : l'origine du futur ».
C'était la 21ème fois que Mouans-Sartoux feuilletait, parcourait, dépouillait et dévorait. Mais cette année, la petite ville des Alpes-Maritimes est allée plus loin : elle s'est engagée. En baptisant sa 21ème édition « Résistances : l'origine du futur ? », l'engagement était clairement affiché. Place donc aux questionnements.
Quel enjeu pour un environnement plus écologique ? Qu'appelle-t-on le métissage des cultures ? Quelle place pour l'école au cœ,ur de la société ? Durant trois jours, le festival de Mouans-Sartoux, ce fût tout ça : des conférences, des débats, des cafés littéraires, bref un véritable bouillon de cultures, véhiculées par 350 auteurs de tous les horizons et pour toutes les sensibilités.
Du côté des écrivains, le festival en a accueilli certains que l'on ne présente plus, tels que Bernard Werber, Guillaume Musso, Jean-François Kahn ou le britannique John Berger, qui lutte pour que certains combats ne s'éteignent pas, comme du déclin du monde paysan.
Le cinéma a également trouvé sa place, avec des grands noms du « grand écran », à commencer par Jean-Claude Carrière, le président. Coline Serreau et Pierre Carles sont également à l'affiche.
Comme l'an dernier, 50 000 lecteurs ont franchi les portes du festival... Et si comme le disait Daniel Pennac dans « Comme un roman » : « Le temps de lire, comme le temps d'aimer, dilataient le temps de vivre. » ?
Par
Ajouter un commentaire