Sortie le 31 mars 2010
Réalisé par Menno Meyjes, 'Manolete' réunit Adrien Brody, Penélope Cruz, et Nacho Aldeguer pour retracer l'histoire de Manuel Rodríguez Sánchez, dit ' Manolete '. Le film sort en salle le 31 mars 2010.
Dans les années 40, en Espagne, Manuel Rodríguez Sánchez, dit ' Manolete ', est le plus célèbre des matadors.
Toujours sur les routes, il partage sa vie entre les arènes et les chambres d'hôtel solitaires. Malgré son immense célébrité, c'est un homme sobre et réservé.
Lorsqu'il rencontre Lupe Sino, une femme sublime et mystérieuse, sa vie bascule.
Lui qui n'a vécu jusque-là que pour monter toujours plus haut, va désormais entamer une autre quête.
Voici la bouleversante histoire d'amour d'un homme qui flirte avec la mort et d'une femme qui aime la vie.
Menno Meyjes : son film ? une romance dans l'Espagne d'après-guerre
Ce film nous plonge au coeur de la rencontre entre un homme amoureux de la mort et une femme amoureuse de la vie. Manolete est un torero, il vit avec la mort comme compagne.
Lorsqu'il croise le chemin de cette femme , elle va tenter d'abord de le séduire et puis de l'éloigner de cette danse mortelle qu'est la corrida.
Mais c'est une danse qui fait viscéralement partie de son existence, de son identité, et qui lui apporte la fortune et la gloire...
Même si Manolete est toréro, ce n'est pas un film sur la corrida. C'est un film sur la passion qui lie deux êtres l'un à l'autre alors que leurs milieux et leurs natures respectives les poussent à s'éloigner. C'est avant tout une romance dans l'Espagne de l'après guerre. C'est l'histoire d'amour d'une femme et d'un homme qui se trouve être un torero.
Comment l'idée est née?
La première fois que j'ai entendu parler de Manolete, je travaillais sur le
scénario d'Indiana Jones et la dernière croisade de Spielberg, et Steven avait eu la bonne idée de faire débuter le film dans un club de jeu au Maroc.
Je me souviens avoir imaginé Indiana voyageant en stop du Maroc vers l'Espagne parce qu'il était à court d'argent... J'avais en tête l'image des matadors des années 40 et les fantastiques voitures aux formes
rondes chargées de bagages sur le toit.
J'ai demandé à mon assistant de me trouver quelques ouvrages sur la corrida de l'époque et c'est en les consultant que j'ai découvert
l'incroyable destin de Manolete. Je me suis documenté davantage sur lui et tout ce que j'ai trouvé m'a fasciné.
Derrière l'icône se cachait un homme complexe, issu d'un milieu très
modeste, désireux de protéger sa famille et de réussir. J'ai tout de suite écrit les bases du scénario. Tout est allé très vite, avec une intensité rare, et j'ai fini exténué.
Durant les années qui ont suivi, je n'ai jamais cessé de penser à ces destins. L'idée originale et ma perception de l'histoire sont restées inchangées. Je pense que cet homme a plus souffert que tous les taureaux des corridas. C'est un aspect très important selon
moi et c'est aussi une des clés de son parcours. Je ne voulais pas réaliser un film sur la vie d'un torero, mais je souhaitais montrer comment le plus grand des matadors allait devenir à son tour une
proie. C'est une histoire de contrastes, d'ombre et de lumière, de vie et de mort, de sable et de sang.
La bande annonce
Par
Ajouter un commentaire