L'Hôtel Le Café de Paris à Biarritz a ouvert à nouveau ses portes, début juin 2009. Après des mois de travaux pendant lesquels son propriétaire repreneur, le groupe HMC, en a fait un établissement très raffiné en plein centre de la cité balnéaire du pays basque.
Etablissement mythique avec vue exceptionnelle sur l'océan: la tentation était grande de restaurer l'hôtel Le Café de Paris, en plein centre de Biarritz. C'est ce qu'a fait le groupe HMC qui a rouvert cet hôtel le week-end de Pentecôte.
Avec ses 19 chambres sur trois étages, l'établissement est plutôt petit. Mais on sent que chaque recoin a fait l'objet de toutes les attentions. De la copie des lustres du paquebot Normandie qui éclairent la salle à manger aux originales tables de nuit lumineuses des chambres, un grand soin a notamment été portée à la décoration. Des murs-miroirs ont été installés dans les salles de bain pour faire oublier leur exiguité. Les tableaux accrochés aux murs ont été réalisés par un artiste de la région. Ce qui est aussi le cas de la plupart des entreprises qui ont participé à cette rénovation. Au rez-de-chaussée, la salle à manger et le bar, dotés d'une entrée indépendante, bénéficient de terrasses, face à la mer, à l'emplacement de ce qui fut longtemps un parking public, désormais en souterrain.
L'endroit est idéal pour passer quelques jours dans ce Biarritz dont les rochers plantés dans les vagues souvent violentes de l'Atlantique a successivement séduit les écrivains, les artistes, les têtes couronnées et les grandes fortunes de toute l'Europe sous le Second Empire et de la Belle Epoque. «Je n'ai qu'une peur, c'est qu'il devienne à la mode. Déjà on y vient de Madrid, bientôt on y viendra de Paris», écrivait Victor Hugo, qui imaginait déjà le succès de cette ville. Sans prévoir que les stars de Holywood et les surfeurs y contribueraient!
«Nous voulions faire quelquechose qui n'existait pas à Biarritz», explique Philippe Burgue, PDG de la société HCM. La qualité du service et de l'accueil sont les arguments mis en avant par le fondateur de ce groupe qui se plaît à décrire sa stratégie en fonction «des endroits où il aurait envie de passer des vacances avec sa femme et ses enfants».
Sa« fédération d'hôtels» est composée d'établissements qui ont chacun leurs propres caractéristiques, mais en commun «le meilleur qualité prix-plaisir, garanti par la marque HMC».
Douze ans après avoir racheté l'hôtel de Chiberta et du Golf à Anglet, ce Béarnais de 49 ans, ancien expert-comptable et commissaire aux comptes se retrouve à la tête d'un groupe de 69 établissements 4 et 5 étoiles dans les Caraïbes, les Alpes, au Pays Basque et en Bretagne. En 2007, il a réalisé un chiffre d'affaires de 27,4 millions d'euros et un résultat net de 2,1 millions d'euros.
En dépit de la crise, il maintient ses projets de développement pour 2010 et 2011, notamment en Bretagne où il voudrait moderniser l'offre de thalassothérapie et en Champagne. Avec le souci constant d'être bien ancré dans l'environnement local.
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