La Ville magique s'expose au L.A.M à Villeneuve d’Ascq près de Lille

Jusqu'au 13 janvier 2013

Présentée dans le cadre de Fanstatic 2012, la nouvelle édition de lille3000, l'exposition La Ville magique propose une plongée dans différents mythes urbains de l'entre-deux-guerres, au moment où la ville semble concentrer tous les phantasmes et toutes les craintes du monde occidental. Elle réunit environ 200 peintures, dessins, collages, photographies et films.


De g à dr. : George Ault, Sullivan Street, Abstraction, 1924 - Herbert Bayer, Solitude du citadin, 1932. Ludwig Museum, Cologne - Georgia O’Keeffe, City Night, 1926, Minneapolis Institute of Arts, Minneapolis.


Dès la fin du XIXe siècle, la ville, perçue comme lieu de tous les possibles, tous les plaisirs, et toutes les innovations, devient chez certains artistes le personnage principal de quelque conte fantastique.

Après la première Guerre mondiale, le phénomène se généralise et la ville moderne génère plusieurs mythes successifs, de New York à Paris, en passant par Berlin. Pendant quatre décennies, des artistes de tous horizons proposent leur vision de la métropole, tour à tour fascinante, étrange ou menaçante. Une inquiétante étrangeté hante les œ,uvres de Giorgio De Chirico, René Magritte, Paul Delvaux, Edward Hopper, Georgia O'Keeffe, Victor Brauner, George Grosz, Anton Räderscheit, Carel Willink, Pyke Koch... et de la fine fleur de l'avant-garde photographique et cinématographique internationale (Brassaï, Ilse Bing, Louis Faurer, Heins Hajek-Halke, Raoul Hausmann, Lucien Hervé, André Kertész, Umbo... ainsi que René Clair, Howard Hawks, Fritz Lang, Walther Ruttmann, Charles Sheeler et Paul Strand, Dziga Vertov...) .

L'exposition se structure autour de quatre mythes urbains particulièrement révélateurs de la façon dont la ville est perçue, ressentie et investie par ces artistes : New York, et en particulier Manhattan, perçue comme l'incarnation du sublime , Metropolis, qui révèle la grande ville comme une nouvelle Babel envoûtante et mécanique , la ville surréaliste, de plus en plus détachée de la réalité, vue comme le miroir de l'inconscient et le théâtre de la mémoire , enfin, la ville énigmatique du roman et du film noir, où le détective et le criminel se substituent au flâneur baudelairien.

A voir, du mardi au dimanche de 10 h à 18 h, au Lille Métropole Musée d'art moderne d'art contemporain et d'art brut - 1 Allée du Musée 59650 Villeneuve d'Ascq. Tél. : 03 20 19 68 88 & www.musee-lam.fr - Plein tarif : 10 €, tarif réduit : 7 €.





Par ArtsHebdoMedias.com

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