En exclusivité sur l'écran géant de la Géode
Moi Van Gogh, à partir du 25 mars à la Géode à Paris donne une vision toute nouvelle de l'artiste. à la fois par la démarche créative du réalisateur Peter Knapp, et par le côté franchement spectaculaire du traitement graphique en format Imax, le plus grand format cinéma du monde.
Il ne s'agit pas d'une biographie, mais d'une approche sensible de l'oeuvre elle-même en train de se peindre, à travers trois personnages, la conservatrice du Musée d'Amsterdam, le réalisateur, et surtout l'artiste lui-même auquel Jacques Gamblin prête sa voix. Ce film nous propose une rencontre intime et exceptionnelle avec celui qui, en une dizaine d'années a peint plus de 700 tableaux, avant de se donner la mort à 37 ans. «J'étais sur cette terre pour peindre, pour peindre jusqu'au bout. En un siècle, je suis devenu un mythe alors que je ne souhaitais que devenir un peintre» confie l'homme à l'oreille tranchée.
La caméra a filmé 40 toiles. Sur certains plans, elle est à 2 cm du tableau, donnant l'impression que l'on voit naître le geste sous nos yeux. Lettres (Vincent écrivait à son frère Théo presque chaque jour), croquis, peintures ou paysages de la campagne provençale ou d'Auvers-sur-Oise sont projetés sur les 1000 m2 d'écran de la Géode, nous entraînant dans une expérience immersive troublante. La caméra nous plonge au cœ,ur d'une forêt qui a inspiré tel ou tel autre tableau, et l'on sent sur notre peau le souffle du vent qui fait ployer le sommet des résineux... puis elle nous immerge dans un tableau en train de se faire, et nos narines devinent l'odeur de la térébenthine...
Le spectateur éprouve la sensation de se trouver mêlé à l'émotion de l'artiste, à sa quête effrénée de la couleur, et finalement de se retrouver au cœ,ur de la pâte elle-même.
Notre conseil, installez-vous le plus haut possible pour profiter au mieux du spectacle.
A partir du 25 mars à la Géode. Cité des Sciences et de l'industrie. Porte de la Villette. Paris.
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