La foire d’art contemporain Art Paris Art Fair au Grand Palais

Rebaptisé Art Paris Art Fair, le rendez-vous printanier et parisien qu'était la foire d'art contemporain Art Paris revient, paré de neuf, du 29 mars au 1er avril 2012 au Grand Palais. Il réunit 120 galeries issues de 16 pays différents, dont 56% de nouvelles participations, et promet d'offrir un large aperçu de la création moderne et contemporaine.

Soutenue par une nouvelle équipe, la manifestation Art Paris Art Fair investit le Grand Palais pour dévoiler un rassemblement de galeries où l'Europe est mise à l'honneur, de Barcelone à Budapest et de Vienne à Helsinki.

Ce thème permet de faire un tour des influences modernes du XXe, encore importantes pour les artistes contemporains. On revisite les différents courants avec un cabinet surréaliste à la galerie berlinoise Levy, les recherches du cinétisme des années 1960 revues chez Lélia Mordoch (Paris) ou les références au retour à la peinture qu'ont connues les années 1980. La photographie est également très présente, notamment avec les galeries nouvelles venues (Priska Pasquer de Cologne, Michèle Chomette de Paris ou Flatland, Utrecht).

Si Art Paris Art Fair se concentre en priorité sur une Europe au sens large, jusqu'aux Balkans et la Russie, elle n'abandonne pas pour autant l'aspect international stricto sensu. Représentant tous les continents, cette saison se caractérise aussi par la forte présence asiatique, ainsi que la mise en valeur de la scène arabe, notamment par les galeries parisiennes Imane Farès, Albert Benamou ou Patrice Triganou.

Enfin, la foire s'enrichit de nouveaux secteurs et zoome sur certains pans de l'art contemporain. Les « Séries Limitées » se penchent sur les liens entre celui-ci et le design contemporain, en partenariat avec Les Echos Série limitée qui crée le Prix « Prototype Série limitée ». « Grand Format » sera quant à lui dédié aux œ,uvres monumentales, tandis qu'un programme dédié aux professionnels et aux collectionneurs est créé sous le nom de « A Paris au printemps ».

Par Mathilde Saliou