Freedom not Fear à Paris

Manifestation 'Freedom not fear'
organisé par Human Right 21
à Paris, samedi 11 octobre 2008, à partir de 14 heures

Pour protester contre les atteintes à la vie privée - à l'heure d'Edvige et du rapport Giazzi sur la presse notamment - le collectif Human Rights 21 organise, à Paris, l'opération « Freedom not Fear». Samedi 11 octobre, à partir de 14 heures.




Ce 11 octobre, de nombreux pays participent à une journée d'action pour défendre la vie privée et la liberté d'expression et d'information.

En France, ce sera l'occasion d'exprimer le refus du fichage de la population (Edvige, Cristina, Fnaeg, Base élèves...), du puçage rfid (Navigo), du contrôle biométrique,et du contrôle des médias et de l'internet (filtrage, riposte graduée, prohibition logicielle).

A Paris, une trentaine d'associations du collectif Human Rights 21 (incluant la Ligue Odebi, les Big Brother Awards, la Quadrature du Net) organisent l'opération « Freedom, not Fear » (« La liberté, pas la peur »), à partir de 14 heures,.

Cette version française d'une action internationale commencera place de la République, et se dirigera vers la porte de la Villette. La capitale comptera deux points de ralliement, quai de Charente, dans le 19e arrondissement, et rue de la Glacière (13e), où seront organisés des débats et des démonstrations de surf anonyme et de cryptage d'e-mail.


D'Edvige au rapport Giazzi sur la presse

Les motivations sont multiples, encore alimentées par l'actualité récente autour du fichier de police Edvige : la base élèves, le fichage par l'ADN, la vidéosurveillance, la biométrie, l'utilisation de la RFID, notamment dans le passe Navigo, titre de transport sans contact de la RATP, la géolocalisation, les tentatives de filtrage du Net (comme l'envisage le gouvernement pour lutter contre la pédopornographie, ou, comme le souhaiteraient les ayants droit, pour lutter contre le piratage), la proposition du rapport Giazzi sur la presse d'un label gouvernemental qui serait délivré aux « bons » sites d'information...

En décembre 2007 déjà, un même type d'action avait poussé d'autres associations, hostiles à la carte d'identité électronique et à la biométrie notamment, à déclarer dissoute la Commission nationale de l'informatique et des libertés en investissant les locaux de l'institution (CNIL).

Par Nicole Salez

Portrait de admin

Ajouter un commentaire