Festival de Radio France et Montpellier Languedoc-Roussillon

Pour sa 24ème édition, le Festival de Radio France et de Montpellier Languedoc Roussillon a choisi de réunir les sonorités anciennes et modernes, des opéras classiques et d'autres inattendus, de la musique symphonique et de la musique de chambre, des concerts de jazz, des musiques contemporaines. Au total, plus de 150 manifestations à Montpellier et dans toute la région Languedoc-Roussillon du 14 au 31 juillet 2008.

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C'est toute une région qui se mobilise pour diffuser et faire découvrir la musique classique. En tant que chef d'orchestre, Montpellier coordonne les 150 manifestations qui vont se dérouler dans la ville mais également à Carcassonne, Perpignan, ou Bagnols sur Cèze. Plus de 100 000 personnes sont attendues pour écouter les interprètes de renom ou découvrir des opéras inédits, participer aux débats et aux multiples animations.

Nathalie Dessay

En guise de feu d'artifice, pour l'ouverture du festival, l'orchestre national de Montpellier jouera sur 20 stradivarius, des violons, mais aussi des altos et des violoncelles. Du jamais vu... ni entendu. Les instruments seront ensuite exposés au Musée Fabre, le temps du festival.

Le Festival de Radio France donnera à entendre avec des interprètes de renom. Cette année, les pianistes Aldo Ciccolini et Christian Zacharias, les violonistes Vadim Repin et Augustin Dumay, le violoncelliste Alexandre Kniazev ainsi que la soprano Nathalie Dessay viendront se produire.

Dans la même lignée, le festival propose des grands classiques de l'opéra. Fedra, d'Ildebrando Pizzetti, la Esméralda de Louise Bertin.

Le festival propose des genres musicaux différents. Musique électronique, musique du monde, soirées jazz, concerts de musiques classiques animeront les villes de la région Languedoc-Roussillon.
Aldo Ciccolini

Pour la troisième année consécutive, Aldo Ciccolini rencontrera la jeune génération qui recèle peut être les grands interprètes de demain.

A noter encore, les conférences et notamment la musique russe : Antonio Stradivari, un tyran domestique hors du temps.

Par Thérence Normann