Etoiles d'Encre - Revue de Femmes en Méditerranée

Editions Chèvre-Feuille étoilée

Les éditions Chèvre-Feuille Etoilée ont été créées en janvier 2000 par quatre femmes de différents pays de la Méditerranée. Ensemble, elles ont imaginé une revue littéraire féminine, 'Etoiles d'encre', qui existe depuis 10 ans. A raison de deux numéros annuels, 'Etoiles d'encre', sélectionne des textes et poèmes de femmes, sur une thématique imposée.

Etoiles d'encre octobre 2010, le nouveau numéro de la revue

Depuis octobre 2010, les abonnés de la revue et les lecteurs occasionnels ont pu découvrir la toute dernière édition d'Etoiles d'encre, sur le thème 'Ce jour-là'. Pour ce numéro, les auteures, de tous pays, ont évoqué un moment resté gravé dans leur mémoire. La revue, qui fête ses 10 ans et ceux des éditions Chèvre-Feuille étoilée, comprend un dossier spécial pour cet anniversaire.

Publiez un texte dans la revue Etoiles d'Encre

La revue Etoiles d'encre invite les femmes à publier leurs textes (expériences de vie, aventures, voyages, poèmes...), en le soumettant au comité de lecture des éditions Chèvre-Feuille étoilée.

Pour le numéro sur le sujet 'Masculin-féminin - octobre 2011', les textes de 10 000 signes maximum doivent être envoyés par mail avant fin mai 2011. Les auteures des textes doivent également dans leur envoi indiquer leurs coordonnées ainsi que quelques lignes de biographie.

Si l'aventure vous tente, découvrez tout de suite la présentation du numéro 'Masculin-féminin' par les éditrices :

« Le 26 août 1970, une dizaine de femmes remontaient les Champs Elysées sous la banderole 'Un homme sur deux est une femme'. Le 26 août 2010, c'est l'esplanade des droits de l'Homme à Paris que les féministes du MLF ont choisi pour se réunir. Pour marquer le coup de ce quarantième anniversaire, elles ont décidé de rebaptiser le lieu 'Place du droit des Femmes et des Hommes'. »

Dans le monde occidental comme ailleurs, partout s'affiche le féminin. L'identité sociale des femmes a franchi le seuil du privé et chaque pas qu'elles font marque leur volonté d'être au monde au féminin. Pourtant elles ne sont pas exonérées de la volonté en retour de les assujettir ou de rogner les conquêtes durement acquises. Pourtant aussi, la différence des sexes n'est guère interrogée que par les spécialistes et communément considérée comme une donnée historique et non une construction historique. Or, comme le montre Françoise Héritier, le signe du masculin et du féminin, n'est pas un fait de « nature » mais un fait de culture. C'est autour de cette « pensée de la différence » sur le masculin-féminin qu'elle a élaborée, que nous voudrions ouvrir ce numéro dont, à dessein, nous intitulons le thème « Le masculin-féminin ».

Par Frédérique Alfassa-Larsonneur