Vous êtes adulte (?), mais vous gardez une âme d'enfant...La très belle et très intéressante exposition 'Des hommes et des jouets ' au Grand Palais, à Paris, vous attend avec un parcours de choix, pour vous et les enfants qui vous entourent. Dans ce voyage à travers le jouet, vous serez accompagné par les installations animées de Pierrick Sorin, artiste espiègle et grave à la fois, qui nous rappelle que le jouet n'existe vraiment que par la vie et la magie qu'on lui insuffle. Le jouet : un objet d'une immense richesse symbolique.
*Extrait des textes des salles
Introduction
Poupées antiques, poupées princières, trains, avions, bateaux, ours de tous poils, automates presque vivants, jeux vidéos batailleurs, figurines en plomb ou en plastique, soucoupes volantes, arches de Noé : mille jouets occidentaux, exceptionnels ou communs, sont rassemblés ici pour raconter une histoire de plus de deux mille ans, faite d'émerveillement et de nostalgie, mais aussi d'enseignements et d'interrogations.
Le jouet évolue-t-il au cours du temps ? A-t-on toujours rêvé de devenir pompier ou maîtresse d'école ? Quelle est la part de mimétisme ou au contraire de liberté et d'invention dans son usage ? Quelles valeurs les parents veulent-ils transmettre à travers ce singulier monde en réduction qu'ils offrent à leurs enfants ?
Au-delà de sa fonction essentielle de divertissement, le jouet révèle la relation que les adultes entretiennent avec l'enfant, la façon dont ils veulent le préparer à l'avenir et à la vie en société. C'est un objet d'une immense richesse symbolique, étonnant compromis entre le réel et l'illusion, synonyme d'insouciance et d'innocence. Donné dans des circonstances quasi-immuables depuis l'Antiquité, il faut y renoncer un jour, sous peine de ne pas grandir tout à fait.
Le jouet : un don ritualisé
Ce qui distingue peut-être par-dessus tout le jouet est le caractère systématiquement ritualisé de sa transmission. Depuis au moins l'Antiquité grecque et la fête des Anthestéries, il est donné dans des circonstances précises. Malgré les différences d'époques et de religions, les proches l'offrent presque toujours lors de l'anniversaire de l'enfant ou de fêtes qui lui sont dédiées. Encore aujourd'hui, 80 % des jouets sont reçus le jour de l'anniversaire ou à Noël.
Ce phénomène est relié à un autre, également caractéristique de l'Occident : la fabrication spécialisée du jouet et son achat comme un bien de consommation. On fabrique et on vend des jouets depuis fort longtemps et les enfants n'ignorent rien de cette situation. Peut-être faut-il y voir la raison de l'apparition progressive d'un donateur surnaturel qui efface l'aspect mercantile du don, particulièrement lors de l'explosion industrielle du XIXe siècle qui provoque la multiplication des jouets.
Jusqu'à la fin du XVIIIe siècle, le jour de Noël commémore la Nativité dans la chrétienté et les jouets sont donnés le jour de l'An, pour les étrennes, en prolongement des coutumes romaine et païenne. L'enfant Jésus, qui aurait dû s'imposer dans le rôle du bienfaiteur des enfants, a été supplanté, d'abord par saint Nicolas, célébré le 6 décembre, puis par le Père Noël, dont la figure est fixée en Amérique dans les années 1830 à partir d'antécédents européens, et dont le rite s'est perpétué jusqu'à nos jours.
Les animaux
Vivants, les enfants les chérissent plus que tout. Tour à tour câlins ou dangereux, les animaux ont largement inspiré le monde du jouet, enclin depuis toujours à offrir aux petits des substituts en bois, en peluche, en plastique ... Les premières traces d'animaux munis de roulettes remontent à l'Antiquité. Le cheval, le buffle, le bélier, ainsi que l'oiseau sont fabriqués en bois, terre cuite, argile, ivoire ou en marbre, dans les civilisations tant grecques, romaines, étrusques ou égyptiennes que proche-orientales.
De nos jours, ces mêmes jouets peuplent les chambres d'enfant. Certains d'entre eux ont même accédé au statut de star ! Dans la catégorie chien sur roulettes, Snoopy Sniffer , de la marque américaine Fisher Price, a été l'un des plus grands succès. Et dans la section équidés, la course au succès ne se dément pas entre cheval-bâton, cheval-tricycle et cheval à bascule. Chez les ours, c'est le Teddy Bear qui remporte la palme.
Ancrés dans l'histoire du monde, les monstres préhistoriques, les défilés d'animaux des arches de Noé ou des fermes, mais aussi les bêtes de cirque sont des figures déclinées en jouets. Aujourd'hui, petites et grosses bêtes adoptent la plastique des mondes virtuels, comme le célèbre tamagotchi , un animal évolutif qui meurt si l'enfant n'en prend pas soin. Et voici la dernière folie des petits, davantage robots à poils que virtuels : les hamsters Zhu Zhu Pets .
L'illusion de la vie : automates, jouets mécaniques, robots
Sans intervention extérieure, tout jouet reste a priori inerte. Il lui faut un enfant pour s'animer. Pourtant, il existe des jouets à la limite de cette définition : l'automate, et ses avatars modernes, le jouet mécanique et le robot. L'automate est paradoxalement l'archétype du jouet. Il cumule l'objet et le jeu lui-même et concentre en lui presque tout le mystère de l'enfance.
À ce titre, il ravit aussi les adultes. Ce curieux objet animé enchante un XIXe siècle où la production industrielle de mécanismes d'horlogerie permet de les multiplier, au sein de fabriques spécialisées comme celles de Gustave Vichy ou Roullet-Decamps. Les jouets mécaniques profitent de ces progrès, ainsi que de l'apparition des techniques d'estampage de la tôle. À la fin du XIXe siècle, apparaissent une multitude de jouets animés bon marché. Tous les univers sont alors déclinés : le cirque, les métiers, les animaux, la musique, les moyens de locomotion. Les fabricants sont d'abord français et allemands : Fernand Martin, Charles Rossignol, Ernst Paul Lehmann , puis américains dans les années 1930, avec les fabricants Louis Marx ou Wolverine. Les années 1950 sont celles de la science-fiction et de l'entrée en scène des robots japonais. À partir des années 1970, l'ordinateur supplante presque le robot. Robosapien , créé en 2004 par le physicien Mark Tilden pour la marque WowWee, préfigure peut-être une longue série de créatures intelligentes qui nous donneront toujours plus l'illusion de la vie.
Les filles et les garçons
“Tous les garçons et les filles de mon âge se promènent dans la rue deux par deux...” Premier 33 tours de Françoise Hardy fin 1962. L'amour, ses joies, ses déceptions... Le mariage, une solution ? Oui, en tout cas pour les amoureux en technigom de Peynet qui firent fureur à la même époque que ce tube ! Des millions d'exemplaires de ces mariés ont en effet été vendus en Europe entre 1953 et 1968. L'amour a pourtant des frontières, dans le monde très formaté du jouet. Les poupées et leurs maisons tout confort, les têtes à coiffer, pour les filles. Les voitures, les trains, l'espace, la guerre, pour les garçons. Et, si vous enrobez le tout dans un paquet rose pour les unes et bleu pour les autres, le monde du jouet semble bien conservateur. Les filles devraient se projeter dans leur vie de femme au foyer, alors que les garçons sont poussés à se dépasser toujours plus et à découvrir le monde. Il est étonnant de voir combien les jeux d'action n'ont pratiquement pas varié depuis l'Antiquité, et comment les formes des corps de poupées, de celles en terre cuite de la Grèce archaïque à la Barbie en plastique, affichent une incroyable permanence. L'irruption de nouvelles techniques de fabrication de jouets comme le plastique, la robotisation, l'interactivité ou l'apparition des jeux vidéo n'ont pas vraiment réussi à abolir les frontières entre les jouets de filles et ceux de garçons...
Vocations d'un jour
Je serai pompier, maîtresse... un jour. Et puis, je serai aventurier, infirmière... un autre jour ! Le désir de mimer un métier d'adulte et de faire comme si... est souvent changeant. Les jouets et leurs fonctions évoluent à la vitesse de l'imagination enfantine. Et rien n'est joué d'avance ! Pas plus que Barbie ne prépare les filles à devenir frivoles et dépensières, les jouets guerriers ne feront pas des garçons des soldats sanguinaires et ultra virils. Pourtant, la volonté des parents d'inculquer à l'enfant, sinon une vocation, au moins des valeurs liées à l'exercice d'un métier, est bien présente et ce depuis l'Antiquité. Le jouet est un objet culturel qui transmet des significations, et comme tel, les adultes tentent de s'en servir pour influer peu ou prou sur le devenir de leurs enfants. Mais les jouets sont plus révoltés, moins malléables qu'on ne croit ! Dans ce monde de mini-sapeurs pompiers, d'infirmières à cornettes munies de mallettes de soins et même de prêtres et de communiantes, l'enfant a tous les pouvoirs. Il conserve une capacité quasi illimitée d'interprétation du jouet, grâce au simple jeu qu'il en tire. Cependant, les métiers destinés aux garçons et aux filles conservent d'immémoriaux stéréotypes : activités manuelles ou aventureuses pour les uns, professions altruistes ou franchement subalternes pour les autres. Seul peut-être l'apprentissage du commerce (jouer au marchand ou à la marchande) continue de plaire à tous les enfants...
Les filles
Les stéréotypes ont la vie dure, y compris dans le monde balisé en rose et bleu des jouets. Le constat est sans appel : les filles n'évoluent guère que dans l'espace confiné de la maison. Les fabricants de jouets s'engouffrent d'ailleurs dans ces codes préétablis, lisibles jusque dans les contes les plus populaires. Cendrillon, la souillon, finalement propulsée au rang de princesse, passe quand même ses journées à balayer. Comme si le rêve, la rencontre du Prince charmant, était malgré tout inféodée à la bonne tenue de son petit intérieur. Dream Kitchen, Fun Kitchen ... C'est aussi du “rêve” que tentent de vendre les fabricants à travers leurs
batteries de cuisine. Même les noms de leurs ustensiles sont féminisés : Betty, Suzy, Tidy Miss ou Comme maman , qui est le nom d'une machine à laver. Et pour peupler cet univers clos, il faut y inviter la tribu des poupées. Poupon, elle fait de la fillette un parent , poupée de mode et poupée mannequin, elle lui permet de mettre en scène un monde de personnages adultes en modèle réduit.
Les premières poupées sont en terre cuite, puis en bois au Moyen Âge. Au cours des XIXe et XXe siècles, émergent de grands fabricants, toujours à l'affût de nouvelles techniques. Très prisées, les poupées allemandes, anglaises, françaises parmi lesquelles les maisons Bru, Huret, Steiner, Pierotti, Jumeau et SFBJ . Bleuette , “la poupée qui suit la mode”, vendue en 1905 avec son journal La Semaine de Suzette, est l'un des plus gros succès de l'histoire de la poupée, bien avant celui de Barbie.
Née pour être mère ?
S'il s'agissait d'une affirmation et non d'une interrogation, cette question pourrait en faire bondir plus d'un(e). Le monde du jouet est, quoiqu'on en pense, le reflet de notre société et de ses maigres évolutions en matière de parité hommes/femmes. L'apparition des poupées, vecteurs privilégiés de l'apprentissage du devenir-mère, remontent à l'Antiquité et n'ont cessé depuis d'accompagner des générations de petites filles-maman. Une étude de l'Institut national d'études démographiques (INED) publiée en 2010 pointe que le nombre de naissances en France a cru malgré la crise économique. Les femmes sans emploi ont continué de procréer, le chômage de l'homme ayant plus d'incidence sur la décision d'avoir un enfant ou pas. Être mère, c'est encore aujourd'hui s'occuper de sa famille et de sa maison, et travailler quelques heures en plus. La femme au foyer reste ainsi un modèle d'identification très fort dans notre société, même si des associations féministes bataillent depuis des années pour une amélioration des conditions de travail et de la vie des femmes.
Et sur la planète jouet, la notion de fécondité était présente dès l'Antiquité et ne se dément pas depuis. Les poupées poupons, aujourd'hui interactifs, sont les compagnes chéries des petites filles de toutes les époques. Se marier, être enceinte, s'occuper de son bébé sont les principales activités proposées aux petites filles. Les jouets de cette section sont les témoins de cette prédestination ancestrale.
Les garçons
Si les filles sont invitées à élever leurs enfants et à tenir leur foyer, les garçons sont appelés à découvrir le vaste monde. Depuis des millénaires, le jouet est le reflet d'un déterminisme social passablement injuste. Les jouets de garçons privilégient l'action, la compétition, la performance, le dépassement de soi, la maîtrise technique du monde. Ce qui explique la profusion de jouets liés au déplacement et à la vitesse. Tout ce qui roule, qui flotte et qui vole a toujours fasciné les garçons : chariots, voitures, vélos, motos, avions, trains, bateaux, ont un jour ou l'autre été traduits en jouets, avec plus ou moins de réalisme. Les choses ont peu changé depuis les courses de chars organisées pour les petits grecs et romains de l'Antiquité : abolir les distances, aller plus vite, plus loin, découvrir de nouveaux territoires, de nouvelles frontières, sur terre, sur les océans, puis au XXe siècle, dans le ciel et l'espace... Les progrès techniques enregistrés dans le domaine de la propulsion à partir de la fin du XIXe siècle multiplient les jouets de locomotion et accentuent, dans le même temps, le mimétisme avec les modèles adultes. Par-dessus tout, le jouet de garçon doit développer sa masculinité, sa virilité. Et dans ce domaine, la compétition peut aller jusqu'à l'antagonisme et la guerre.
La guerre
Faut-il en finir avec les jouets guerriers ? Cette question ne se pose que depuis peu. De l'Antiquité à nos jours, ils ont existé. Longtemps, et dès leur plus jeune âge, les nobles et les princes ont été formés à l'art de la guerre. Dans la simulation guerrière, l'essentiel est l'opposition entre deux camps. Les antagonismes des jeux guerriers évoluent longtemps en fonction de l'Histoire. Cela apparait clairement en Europe avec le conflit entre Prussiens et Français en 1870, puis avec la Grande Guerre et la Seconde Guerre mondiale enfin, dont la figurine américaine GI Joe , créée par la société Hasbro en 1964, est la plus célèbre représentation. Cette dernière témoigne d'un basculement : l'aversion pour la guerre du Vietnam la rendant trop impopulaire, elle se transforme alors en simple aventurier, sur le modèle de Big Jim (Mattel). Aujourd'hui, ce sont les univers imaginaires qui ont pris la relève, inspirés par l'heroic fantasy et la science-fiction. Les Maîtres de l'Univers (apparition en France en 1984) ou les Tortues Ninja ont réinventé un monde manichéen, où les bons et les méchants sont facilement identifiables. Les nationalismes de l'histoire réelle y sont aussi évacués. Si le jouet guerrier est aujourd'hui un sujet de controverses, on peut également penser, avec Umberto Eco,
qu'il est un exutoire nécessaire : en jouant à la guerre, “tu te libèreras de tes rages, de tout ce que tu réprimes en toi, et tu seras prêt à accueillir d'autres messages, qui n'ont pour objet ni mort ni destruction.” (Lettre à mon fils, dans Pastiches et postiches).
L'âge des médias
À chaque enfance son héros. Selon les époques, ils s'appellent Bécassine, Babar, Mickey, Nicolas et Pimprenelle, Superman, Davy Crockett, Goldorak, Dark Vador, Les Teletubbies, Dora, Buzz, Mario, Pokemon . Adulé, collectionné, le petit héros passionne les enfants. Qu'il soit issu de la littérature enfantine, de la bande dessinée, de séries télévisuelles, de jeux vidéo ou du cinéma, l'élu des enfants se matérialise bien souvent en jouet.
Les tout premiers apparaissent en France, dans le courant du XIXe siècle. Un lion et un rat en carte de loto inspirés par la Fable de La Fontaine, un Petit Chaperon Rouge ou un chat Botté sont reproduits sur des couvercles de jeux de société ou proposés en poupées. Le cinéma et la télévision vont ensuite bouleverser l'industrie du jouet. L'apparition des produits dérivés et de la licence est étroitement liée à ces deux médias. C'est Disney qui est le grand initiateur du character merchandising. D'abord avec Mickey en 1928, puis avec le film Blanche-Neige et les sept nains sorti en 1938. En France, c'est la marque de panoplies Masport qui obtient en 1962 l'autorisation du service commercial de la RTF de reproduire Thierry la Fronde sur ses produits. En 1964, l'ORTF crée une branche commerciale exclusivement consacrée à la gestion des droits dérivés. Ces nouvelles stratégies de communication et de commercialisation permettent aux héros enfantins d'acquérir un nouveau pouvoir, celui de l'argent.
Renoncer à ses jouets
Les enfants ne savent pas qu'ils devront quitter un jour leurs jouets pour grandir. L'Antiquité grecque et romaine avait prévu de signifier ce passage délicat par des rites de renoncement : les petits garçons romains, qui jouaient avec des noix, devaient en “prendre congé” selon l'expression consacrée indiquant qu'ils étaient devenus des grandes personnes.
Les petites filles devaient de leur côté donner leur poupée à Vénus la veille de leur mariage. On n'organise plus aujourd'hui de façon aussi rituelle ce passage, comme si l'on vénérait l'enfance et la jeunesse au point d'hésiter à les quitter. Ne plus croire au Père Noël est désormais la première étape pour grandir, le premier désenchantement. Depuis quelques années, les innombrables vide-greniers réintègrent la dimension commerciale du jouet en y associant parents et enfants. Ce cérémonial peu solennel pourrait laisser croire que notre époque a évacué cette difficulté. Mais ce n'est pas tout à fait le cas et il faut se tourner vers le cinéma et les artistes pour en apprendre un peu plus. La trilogie d'animation Toy Story est, à cet égard, la plus révélatrice : elle est presque entièrement consacrée à cette échéance inéluctable que sera la séparation du jeune Andy d'avec ses jouets.
Certains artistes contemporains sont, eux aussi, taraudés par ce lien qu'il faut rompre avec l'enfance. C'est le cas d'Annette Messager et Valérie Sonnier. Car le jouet n'est pas tout à fait un objet comme les autres : il peut, dans certaines circonstances dramatiques comme la mort d'un enfant, symboliser l'accomplissement dans l'au-delà d'une vie prématurément interrompue. Plus encore que sa formidable aptitude à la nostalgie, le jouet offre à ceux qui les animent le pouvoir merveilleux de réinventer le monde.
- Galeries Nationales du Grand Palais, Paris
- 14 septembre 2011 - 23 janvier 2012
- Ouverture tous les jours (sauf le mardi) de 10h à 20h, nocturne le mercredi jusqu'à 22h. Ouverture anticipée dès 9h pendant les vacances scolaires de la Toussaint et Noël. Fermeture exceptionnelle à 18h les 24 et 31 décembre. Fermé le 25 décembre.
- L'exposition participe à la Nuit Blanche le 1er octobre 2011, entrée gratuite de 19h30 à 0h15, fermeture à 1h
- Tarifs : Plein tarif : 11 € - Tarif réduit : 8 € (13-25 ans, demandeur d'emploi, famille nombreuse). Gratuité pour les moins de 13 ans, bénéficiaires du RSA et du minimum vieillesse.
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