L'auteur met sa plume au service de la vie des autres. Celle des parents d'une enfant morte lors du tsunami au Sri Lanka et celle de deux juges rongés par le cancer et partis en croisade contre les banques qui encouragent le surendettement. Une bouleversante autofiction pour se frotter à la vie.
À quelques mois d'intervalle, la vie m'a rendu témoin des deux événements qui me font le plus peur au monde : la mort d'un enfant pour ses parents, celle d'une jeune femme pour ses enfants et son mari.
Quelqu'un m'a dit alors : tu es écrivain, pourquoi n'écris-tu pas notre histoire ?
C'était une commande, je l'ai acceptée. C'est ainsi que je me suis retrouvé à raconter l'amitié entre un homme et une femme, tous deux rescapés d'un cancer, tous deux boiteux et tous deux juges, qui s'occupaient d'affaires de surendettement au tribunal d'instance de Vienne (Isère). Il est question dans ce livre de vie et de mort, de maladie, d'extrême pauvreté, de justice et surtout d'amour.
D'autres vies que la mienne d'Emmanuel Carrère
-Éd P.o.l., mars 2009
-19,50 €
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