Dans la vraie vie des femmes

le 11 mai

Décryptage des mutations et des points de tension de la société française. Entre inégalités et pressions : radiographie du quotidien des femmes... au bord de la crise de nerfs. Bienvenue dans la vraie vie des femmes, c'est sur Canal + à 20h45 le 11 mai.




Malgré un titre à faire peur « bienvenue dans la vraie vie des femmes », le documentaire proposé par Canal + n'a rien à voir avec un pamphlet féministe des années 70.

Bien au contraire, Agnès Poirer et Virginie Lovisone les deux réalisatrices s'appuient sur des éléments factuels pour défendre leur thèse : l'égalité entre les sexes semble admise dans les mentalités. En revanche, la mise en pratique est loin d'être acquise.

Premièrement, les femmes sont plus diplômées que les hommes. Or les hommes occupent à 80% les postes à responsabilité dans les entreprises. Les salaires sont toujours 25% plus élevés chez les hommes que chez les femmes.

Les deux réalisatrices évoquent le plafond de verre toujours prégnant dans la société française. Les mentalités ont évolué mais la société ne s'est pas transformée pour permettre aux femmes d'accéder à plus d'ambition.

Plus des trois-quarts des femmes travaillent mais elles doivent également assumer les deux-tiers des tâches ménagères, être des superwomen, oscillées entre bonne épouse, bonne amante, bonne mère, garder un physique de jeune starlette. Les femmes finissent... au bord de la crise de nerf.

Au travers de multiples témoignage, le documentaire se veut un outil pour penser autrement le quotidien et inciter la société à se mouvoir pour permettre à chacun d'avoir sa juste place.
Enfin, quelques notes d'humour viennent ponctuer le décryptage de la société française.
Comme dans cette publicité pour couches qui surjoue les codes de la virilité : un père qui lange son fils se trouve face à un jaillissement de pipi qui ferait passer le sabre laser de Dark Vador pour une lampe torche en fin de course. Histoire de montrer que pour beaucoup, changer une couche, c'est encore de la science-fiction.

Par Laure Menanteau
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