Cartes bancaires piratées par skimming

Par des Bulgares avec des complices en Afrique du Sud !

Trois Bulgares accusés d'avoir détourné les numéros de milliers de cartes bancaires à partir de stations-service situées en Bretagne ont été arrêtés à Sofia début novembre. Ils opéraient avec des complices en Afrique du Sud. Montant du préjudice : plus de 1 250 000 euros. On ne saurait être trop prudents .



(Avec Le Télégramme de Brest) Trois skimmers

*Le skimming est une pratique qui consiste à copier la piste magnétique d'une carte bancaire puis à réencoder une carte vierge avec les données piratées.
Bulgares accusés d'avoir détourné les numéros de milliers de cartes bancaires à partir de stations-service situées en Bretagne ont été arrêtés à Sofia début novembre.

Les trois skimmers Bulgares avaient concentré leurs efforts sur deux pompes à essence de supermarchés situés en Bretagne (à Loudéac et Louvigné-du-Désert). A l'aide d'une microcaméra invisible à l'oeil nu et de deux caches appliqués sur la fente d'insertion et sur le clavier des automates, ils enregistraient les codes et la bande magnétique des cartes piratées.

Complicité en Afrique du Sud

Les données étaient ensuite transmises en temps réel à des complices en Afrique du Sud. Ceux-ci fabriquaient alors de fausses cartes bancaires à partir de ces informations, de façon à pouvoir retirer de l'argent depuis n'importe quel distributeur à l'étranger, là où les cartes bancaires sont encore dépourvues de puce. Ils agissaient avec grande rapidité afin de retirer des sommes importantes avant même que les propriétaires aient pu faire opposition.
Le montant total du préjudice est estimé à plus de 1 250 000 euros. L'escroquerie concerne près d'un millier de clients, originaires de neuf départements de l'ouest de la France. Les faits remontent à l'été 2007. Après avoir fait opposition et porté plainte, les victimes ont été remboursées par leur banque. Interpellés grâce à la collaboration d'Europol, les escrocs attendent que la Cour suprême bulgare se prononce sur leur extradition vers la France.

Par Nicole Salez
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