Selon eBay et PriceMinister
Selon certains principes moraux ou tout simplement de bonne éducation, un cadeau se garde, même s'il déplait. Cette pratique se perdrait-elle ? Toujours est-il, que d'après eBay et PriceMinister, les Français éprouvent de moins en moins de scrupules à revendre leurs cadeaux de Noël sur le Web. Parmi les revendeurs, les seniors et les femmes sont de plus en plus nombreux.
Chaque année, avant même les fêtes de Noël, eBay et PriceMinister publient des études sur les intentions des internautes concernant la revente des cadeaux.
Selon TNS/Sofres, qui mène cette étude depuis cinq ans pour eBay
*Etude TNS/Sofres réalisée sur une panel de 800 personnes entre 18 et 65 ans, pour le compte du site de vente aux enchères eBay.
, en 2008, 71 % des personnes sondées sont « à l'aise avec l'idée de revendre leurs cadeaux » (en progression de 5 points par rapport à 2007), et 33 % ont la ferme intention de le faire pour des cadeaux qu'ils n'ont pas aimés ou reçus en double.
*Pour quelles raisons, les gens revendent-elles leurs cadeaux ? Dans l'ordre, parce qu'ils ne leur plaisent pas (24,6 %), parce qu'ils ne leur seront d'aucune utilité (21,6 %), parce qu'ils l'ont déjà (18,6 %) et parce que, finalement, une fois utilisé, les internautes préfèrent s'en débarrasser (13,8 %).
Parmi ces « revendeurs », la part des seniors augmente par rapport à 2007 (22 %, soit plus 5 %), de même que celle des femmes (46 %, en hausse de 2 %) et des catégories socio-professionnelles modestes (38 %, en hausse de 5 %).
Selon l'étude menée par WebSurveyor-Vovici
*Etude WebSurveyor-Vovici menée auprès de 888 des membres inscrits auprès du site d'achat-vente entre particuliers
pour le compte de Price Minister, le cadeau parfait n'existe que pour 37 % des sondés. Ainsi, 99 % de ceux qui ont revendu une fois leurs cadeaux indésirables n'hésiteront pas à le refaire.
Financer les dépenses quotidiennes
Concernant l'argent récolté grâce à cette revente, pour 47 % des sondés dans le cadre de l'enquête eBay, il servira au financement des dépenses quotidiennes. La crise économique devrait d'ailleurs amplifier la tendance : 16 % des personnes interrogées avouant être incitées à revendre à cause du contexte économique actuel. Pour 21 %, l'argent récolté servira à compenser les dépenses occasionnées par les fêtes de fin d'année.
Question: quand, dans l'acte d'offrir, l'intention deviendra-t-elle monnayable comme l'objet offert ?
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